Mise en contexte :
En français, on travaille le texte argumentatif. Il fallait trouver un sujet qui sème la controverse au Québec. J'ai donc choisi les droits des prisonniers (moi qui aime tant ces prisonniers). Il fallait se baser sur un article de journal et forumuler un questionnement et ensuite prendre position par rapport à notre questionnement. Tout le monde me suit jusqu'ici ?
Ce n'est pas un texte littéraire, alors mon vocabulaire n'est pas toujours mélodieux, il n'est pas à remettre, c'est seulement ce dont je me sers pour mon exposé
Les droits des prisonniers
« Les trois incendies allumés dimanche par des prisonniers de l’Établissement de détention de Québec sont un « cri d’alarme » pour dénoncer les mauvaises conditions d’incarcération » qui y prévaudraient.
C’est ce qu’avance Carl Steve Robichaud, surnommé « Shoddy », qui est incarcéré depuis une dizaine de jours. Cet artiste de Limoilou, âgé de 26 ans, a appelé le Journal, lundi après-midi, en se présentant comme « un des principaux instigateurs de l’émeute » et « le premier à avoir allumé le feu », dimanche midi, à l’établissement de la rue de la Faune, dans le secteur Orsainville. Les pompiers de Québec s’y étaient déplacés à trois reprises à 12h05, 15h38 et 18h06 pour circonscrire des débuts d’incendie.
« Nous sommes maltraités dans cette prison qui est une des pires de la province », a juré Robichaud. Il a soutenu qu’au moins 140 prisonniers ont participé au mouvement. Au moment des faits, ces derniers se trouvaient apparemment dans les secteurs F2, F3, F6 et G14 de la prison. « Les gens ont allumé le feu grâce à des allumettes, des morceaux de papiers, des kleenex et des bouts de couvertures. D’autres ont bouché les toilettes et l’eau sortait de partout », a-t-il décrit.
Protestations
Selon son récit, tout a commencé le samedi lorsque des prisonniers ont été placés en confinement à la suite d’un désordre. « Nous voulions protester contre l’absence de gym depuis 2006, la quasi absence d’une bibliothèque et les restrictions pour aller prier à la Chapelle, a-t-il fait savoir. On a juste une télévision, une bouilloire et un grille-pain. C’est tout. Contrairement aux autres prisons, il n’y a même pas de jeux vidéo ». La goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase se serait déroulée dimanche. « C’était la fête des Mères et personne ne pouvait appeler sa mère », a-t-il rapporté, indigné. »
Steve Robichaud, 26 ans, est un chanteur rap et Hip-Hop. Il est en prison au moins jusqu’au 1er juin dans l’attente de la suite de procédures judiciaires dans des dossiers de voies de faits, de vol qualifié et de séquestration. Il a enregistré un plaidoyer de non culpabilité dans toutes ces affaires. Robichaud a par ailleurs fait un an de prison, en 2004, pour possession de drogue et voies de faits.
S’exprimant sereinement et de façon très articulée, Robichaud jure qu’il n’est pas membre d’un gang de rue même si la police de Québec le classe parmi les individus d’intérêt pour l’escouade régionale mixte gangs de rue .
Guantánamo et Abou Ghraib !
Il a d’autre part affirmé part ne pas craindre que ses déclarations lui causent de nouveaux ennuis judiciaires. « Je suis prêt à y faire face, a-t-il mentionné. Il faut bien que quelqu’un dénonce cette situation et défende les droits des détenus».
D’après lui, il faudrait fermer la prison de Québec qu’il n’hésite pas à comparer à celle de Guantánamo, à Cuba, ou à Abou Ghraib, en Irak. « Je n’exagère pas en disant cela, a-t-il insisté. Ça a tous les airs d’un camp militaire. »
Le ministère de la Sécurité publique n’a pas rappelé le Journal. »
- Par TAÏEB MOALLA
Mon questionnement :
•Est-ce que nos prisonniers sont trop bien traités ?
•Y’a-t-il un réel problème dans les prisons ?
•Devrions-nous serrer la vis dans les prisons ?
•Est-ce que la société investi trop dans le système carcéral ?
Mon avis :
Je crois que nous sommes trop mous avec nos prisonniers. Lorsqu’un individu est en prison, c’est une punition. On peut y voir le même principe qu’avec des enfants. L’enfant fait quelque chose de mal, il est puni ou on lui confisque un de ses jouets, etc. Ceci devrait être la même chose dans les prisons. C’est un service « logés et nourris » que nous offrons à nos prisonniers actuellement et je crois que cela devrait changer.
L’absence d’un gym et d’une bibliothèque et discutable selon moi, puisque le sport et l’instruction n’a jamais fait de mal à personne mais je ne crois pas qu’il est normal que nous ayons des jeux vidéo dans les prisons. Pensons qu’ils ont déjà accès à une télévision, un grille-pain et une bouilloire, ce qui est déjà beaucoup plus que plusieurs prisons aux Etats-Unis. Au risque de me répéter, la prison est une punition.
Ce qui arrive souvent (d’après mes sources), c’est que les ex-détenus maintenant libérés s’ennuient vite du confort de la prison. Ils seront donc vite tentés de répéter un crime, de gravité plus ou moins grande, dans l’espoir de se faire prendre et ainsi retourner vivre agréablement en prison et ce, à nos frais. Faisons référence à un certain camp situé en Arizona près d’un dépotoir où les détenus sont logés dans des tentes.
•deux repas par jour
•pas de café ni sel
•choix nourriture discutable
•pas de cigarettes
•des sous-vêtements, des draps et des serviettes roses
•uniforme rayé blanc et noir
•aucun droit à des visites contact.
De plus, ils font des travaux communautaires. Par exemple, ils nettoient le bord des routes, ils nettoient les graffitis et parfois enterrent même les cadavres de sans-abris. Ils apportent donc, en quelques sortes, leur contribution dans la société.
Conclusion :
D’après moi, c’est ce que devrait être la prison. Si nous changeons le mode de vie aisé des prisonniers en leur rendant la vie dure et en leurs enlevant la tentation de faire un délit pour se refaire incarcérer, nous diminueront le taux de criminalité au Québec et peut-être, vu l’état de l’économie ces temps-ci, la dette provinciale (pour ça, on peut toujours rêver).